Informations
La Diaspora burkinabè est principalement composée de fonctionnaires internationaux et de consultants installés avec les membres de leurs familles dans les différents pays de la juridiction. On dénombre environ une centaine de Burkinabè, notamment ceux vivant en Ethiopie et à Djibouti, régulièrement inscrits dans les registres de l’Ambassade.
Il existe des associations formelle de Burkinabè au sein de la juridiction.
Données générales
Nom officiel : République du Tchad
Nature du régime : Présidentiel
Chef de l’État : Mahamat Idriss Déby Itno
Données géographiques
Superficie : 1 284 000 km²
Capitale : N’Djamena
Villes principales : N’Djamena, Abéché, Moundou
Langues officielles : français, arabe
Langues courantes : français, arabe tchadien
Monnaie : franc CFA (100 FCFA = 0,15 EUR)
Fête nationale : 11 août (proclamation de l’indépendance).
Données démographiques
Population : 16,6 millions d’habitants (2019, ONU)
Densité : 12,9 habitants/km² (2019)
Croissance démographique : 3 % (2019)
Espérance de vie : 53,7 ans (2019)
Taux d’alphabétisation des adultes (15 ans et plus) : 40,2 % (2019)
Religions : Islam (55 %), christianisme et animisme (45 %)
Indice de développement humain : 190e sur 191 pays (2021)
Sur le plan sécuritaire
Terrorisme
Le groupe Boko Haram est toujours actif dans la région du Lac Tchad ainsi que dans les autres pays riverains (Nigéria, Niger et Cameroun). Il mène régulièrement des actions de prédation (aux abords du Lac et sur les îles).
NB : Il est fortement recommandé d’observer beaucoup de prudence dans les nécessités de déplacements interurbains dans le pays.
Malgré l’adoption par les autorités tchadiennes de mesures fortes pour renforcer la sécurité (mise en place de nombreux contrôles, multiplication des patrouilles, actions militaires dans la région du Lac), le risque sécuritaire existe aussi bien à N’Djamena que dans les autres villes du pays.
De ce fait, il fortement recommandé d’être fortement prudent en se rendant dans des lieux très fréquentés tels que les marchés.
Délinquance
La délinquance de droit commun (vols, agressions, cambriolages, parfois avec violences) est en hausse régulière dans la capitale depuis quelques années. Il convient de se tenir informé régulièrement de son évolution Le port d’armes à feu ou d’armes blanches est fréquent, c’est pour cela qu’il est conseiller d’éviter :
Risques liés aux transports
Malgré des travaux d’aménagement des infrastructures, l’usage des voies de communication terrestres reste difficile sur l’ensemble du territoire (à l’exception de N’Djamena et de certaines villes secondaires dont les principales artères sont bitumées).
Le code de la route étant très peu respecté, la plus grande vigilance s’impose dans la conduite automobile, en ville comme lors des trajets interurbains. A l’extérieur de la capitale et des villes secondaires, le réseau est essentiellement composé de routes en mauvais état ou de pistes, souvent impraticables pendant la saison des pluies (de mai à octobre), notamment dans le sud du pays. Au nord, les quelques pistes à usage commercial ou logistique (tronçons Libye-OuniangaKebir ; Faya-Largeau-N’Djamena ; Faya-Largeau ; Fada –Abéché) sont en mauvais état et la présence de mines résiduelles constitue un danger important.
Les coupeurs de route sont toujours actifs. Armés, potentiellement très violents et bien organisés, leurs agressions peuvent aller jusqu’à l’enlèvement de leurs victimes.
Conditions de déplacement dans les régions
L’intégralité du territoire connait des défis sécuritaires et les déplacements, qui présentent un risque, doivent être limités au strict nécessaire, et préparés avec soin. La voie aérienne doit être privilégiée dans toute la mesure du possible. En cas de voyage par voie terrestre, se déplacer uniquement de jour, tout déplacement nocturne étant à proscrire.
Quel que soit le mode de déplacement, il est nécessaire de respecter les recommandations suivantes :
- faire connaître à des personnes de confiance les dates, horaires, parcours, destination et conditions du déplacement ;
- communiquer au moins un numéro de téléphone pour pouvoir être joint en permanence ;
- préparer son déplacement en établissant des contacts préalables avec des interlocuteurs connaissant la région ;
- se faire connaître à l’arrivée auprès des autorités locales ;
- prévoir un hébergement sur des sites sécurisés.
En cas de déplacement par voie terrestre, veiller en outre à :
- se renseigner sur l’état des routes et sur les conditions de sécurité sur le parcours et sur le lieu de destination ;
- s’équiper : pièces de rechange, réserves de carburant, matériels de communication adaptés (téléphones satellitaires), kit médical d’urgence, nourriture, eau, etc.
Les déplacements en région sont fortement déconseillés aux enfants mineurs et aux personnes âgées. Une bonne condition physique est nécessaire.
Régions fortement déconseillées
Province du Tibesti, province de l’Ennedi et la province du Borkou
Des opérations militaires sont régulièrement menées dans ces zones frontalières de la Libye, depuis août 2018, en vue de contrôler les incursions armées de groupes rebelles. S’y ajoutent de nombreux trafics transfrontaliers, la présence de mines et le développement de sites d’orpaillage illégal. Les déplacements dans ces zones (hormis Bardaï) sont déconseillés.
Lac Tchad
Cette région, qui fait l’objet d’attaques régulières de Boko Haram, est formellement déconseillée (hormis la ville de Bol). Des opérations militaires y sont régulièrement conduites par l’armée tchadienne.
Zones frontalières
En raison de l’incursion potentielle de groupes armés et d’opérations militaires, les zones frontalières avec les pays voisins sont formellement déconseillées. La frontière avec la Libye est actuellement fermée, et toute la zone frontalière a été déclarée « zone d’opérations militaires » en janvier 2017. Il en est de même de certaines zones du Lac Tchad depuis 2020. L’insécurité dans l’est du Tchad (frontière avec la province soudanaise du Darfour) reste un sujet de préoccupation. Au sud, la situation sécuritaire dégradée en République centrafricaine peut entraîner des mouvements de groupes armés dans la zone frontalière et la présence militaire tchadienne y a été renforcée. Le sud-ouest du Tchad (frontière avec le Cameroun) est fortement touché par le phénomène des enlèvements contre rançons.
Les affrontements intercommunautaires qui surviennent sporadiquement dans les zones frontalières du Soudan et du Cameroun entraînent des afflux importants de réfugiés vers le territoire tchadien.
Régions déconseillées sauf raison impérative
La ville de Bardaï, chef-lieu de la région du Tibesti, les villes de Fada et Amdjarass dans l’Ennedi (Ouest et est), la ville de Bongor dans la région de Mayo Kebbi Est, la ville d’Abéché dans le Ouaddaï ainsi que la ville de Bol dans la région du Lac font l’objet d’une attention particulière de la part des forces de sécurité tchadiennes. Compte tenu de la dangerosité des voies d’accès terrestres (présence de mines au nord du pays notamment), il est recommandé de s’y rendre exclusivement par voie aérienne.
Les déplacements dans les provinces du Borkou et du Wadi Fira sont déconseillés sauf raison impérative.
Les provinces du nord, aux territoires immenses, sont très difficiles à sécuriser et abritent divers trafics. Dans le Borkou, la présence de très nombreuses mines résiduelles constitue un danger supplémentaire lors des déplacements.
Outre les éléments relatifs aux conditions de sécurité, cette zone reste très difficile d’accès et dépourvue de toute infrastructure, notamment sanitaire. Elle est située dans une des régions les plus chaudes du monde, notamment à partir du mois de février-mars (les températures, en journée, peuvent atteindre 50°).
Entre décembre et fin février, il peut y avoir des vents de sable qui perturbent l’orientation et compliquent les interventions des secours.
Recommandations générales
Il est recommandé de :
Activités sportives à risque
La baignade dans les fleuves (Chari ou Logone) est non seulement déconseillée en raison des risques de bilharziose (cf. onglet santé), mais également interdite à N’Djamena. Dans le contexte de la lutte contre Boko Haram, le fleuve fait en effet l’objet d’une stricte surveillance.
Visas
L’accès au territoire tchadien n’est pas subordonné à l’apposition d’un visa. En effet, dans le cadre de la CENSAD, mais aussi de la mise en œuvre du G5 Sahel, le Burkina Faso et le Tchad ont réciproquement exempté leurs populations respectives de visa d’entrée de part et d’autre.
Contrôles
Il est impératif de se munir de son passeport lors des déplacements interurbains. Pour les déplacements professionnels, un ordre de mission est fortement recommandé.
Recommandations pour la santé
Consulter son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales avant le départ pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Réseaux de communication
Le réseau téléphonique fonctionne correctement, grâce à deux opérateurs principaux : Moov Africa (anciennement Tigo) et Airtel.
Les connexions internet sont en revanche plus aléatoires, y compris dans les grands hôtels de la capitale. Les abonnements sont assez onéreux (compter 20.000 FCFA par mois pour une connexion de qualité).
Données générales
Nom officiel : République Centrafricaine
Nature du régime : République, régime semi-présidentiel
Chef de l’État : Faustin Archange Touadéra (depuis le 14 février 2016)
Chef du Gouvernement : Félix Moloua (nommé le 7 février 2022).
Données géographiques
Superficie : 622 984 km2
Capitale : Bangui (889 000 habitants)
Villes principales : Bimbo, Berbérati, Carnot, Bambari, Bouar, Bria, Bossangoa, Nola, Bangassou (+ de 30000 habitants)
Langues officielles : français et sango
Langues nationales : sango, banda du Sud, banda-banda, bokoto, gbanou, gbaya, foulbé, gbanziri, aoussa, kaba, kare, manza
Monnaie : franc CFA (1 € = 655,95 F CFA)
Fête nationale : 1er décembre
Données démographiques
Population : 4,92 millions d’habitants (FMI, 2021)
Densité : 7,49 habitants/km²
Croissance démographique : +1, 9 % (Banque mondiale, 2021)
Espérance de vie (à la naissance) : 54 ans (Banque mondiale, 2020)
Taux d’alphabétisation (15 ans et plus) : 37,4 % (Banque mondiale, 2018)
Religions : protestantisme (51 %), catholicisme (29 %), islam (10 %), animisme (10 %)
Indice de développement humain : 188e sur 189 (PNUD, 2019)
Sur le plan sécuritaire
Risques liés à l’instabilité politique et militaire
Les conditions de sécurité sont très précaires dans l’ensemble du pays et peuvent se dégrader soudainement. À Bangui, malgré une importante présence des forces de sécurité, le risque de violences incontrôlées reste élevé. Dans la capitale, le 3e arrondissement (PK5) et les quartiers limitrophes sont à éviter en raison de la présence de bandes armées et des violences qui peuvent y survenir.
Avant de se rendre dans le pays, il est fortement recommandé de prendre toutes les dispositions et les garanties nécessaires, en attachant la plus grande importance aux aspects (accueil, hébergement, transport). L’ambassade du Burkina Faso installée à N’Djamena et couvrant la Centrafrique pourra être contactée en cas de besoin. Aussi, le Burkina Faso a un Consul honoraire très actif à Bangui qui peut être joint avant le déplacement.
Durant le séjour, il convient de se tenir éloigné de toute manifestation ou rassemblement et de faire preuve de modération et de prudence dans les conversations en dehors du cercle privé.
NB : il est rigoureusement et formellement déconseillé de se déplacer en dehors de la capitale.
Criminalité
Le taux de criminalité est élevé. Le nombre de vols de voitures à main armée et d’atteintes aux personnes (cambriolage, vols à l’arraché avec violence) est en hausse. Les tentatives d’enlèvement sont rares mais ne peuvent être exclues.
Il est fortement recommandé de faire preuve de la plus grande prudence, d’éviter de sortir la nuit en dehors des quartiers connus et sécurisés et de privilégier les déplacements en véhicule (portières verrouillées).
La plus grande vigilance doit être observée sur le trajet depuis et vers l’aéroport (en restant sur l’axe principal), ainsi que dans les quartiers périphériques.
Recommandations générales
Il est recommandé :
- De ne pas se déplacer avec d’importantes sommes d’argent et des objets de valeur ;
- De conserver ses documents de voyage (passeport, billets d’avion) en lieu sûr (coffre d’hôtels par exemple) et de ne circuler qu’avec des photocopies ;
- En cas de contrôle routier, garder une attitude calme et ne présenter que des photocopies de pièces d’identité ou du permis ;
- Dissimuler les sacs (notamment en cas de circulation sur un deux-roues) et éviter de porter un sac à dos ;
- Eviter, si possible, les déplacements la nuit dans la capitale comme en province, quel que soit le mode de transport ;
- Circuler avec les portes verrouillées et les fenêtres fermées ;
- Ne pas se rendre dans des évènements publics et des lieux non sécurisés ou excentrés (hôtels, bars, restaurants) ;
- En cas de tentative de vol, ne pas opposer de résistance et contacter rapidement la police et votre représentation diplomatique ou consulaire.
Formalités d’entrée
Le visa est obligatoire pour les citoyens burkinabé disposant de passeports ordinaires qui doivent être valides pendant au moins 6 mois après la date prévue du départ de la République centrafricaine.
Il n’existe pas de visa pour ceux disposant de passeports de service et diplomatique.
Le certificat de vaccination internationale doit pouvoir être présenté à l’entrée.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache avec le Ministère en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso ou l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena.
Contrôles
Il est impératif de se munir de son passeport lors des déplacements interurbains. Pour les déplacements professionnels, un ordre de mission est fortement recommandé.
Recommandations pour la santé
Consulter son médecin traitant ou un centre de vaccination internationale avant le départ pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Réseaux de communication
Il est possible d’acheter des puces locales auprès des quatre compagnies de téléphone cellulaire : Orange, Azur, Moov et Télécel.
L’accès à Internet est très lent (3G). Il est néanmoins possible d’accéder au wifi avec les « dominos » que fournissent certaines compagnies (Orange, Télécel).
Données générales
Nom officiel : République du Tchad
Nature du régime : Présidentiel
Chef de l’État : Mahamat Idriss Déby Itno
Données géographiques
Superficie : 1 284 000 km²
Capitale : N’Djamena
Villes principales : N’Djamena, Abéché, Moundou
Langues officielles : français, arabe
Langues courantes : français, arabe tchadien
Monnaie : franc CFA (100 FCFA = 0,15 EUR)
Fête nationale : 11 août (proclamation de l’indépendance).
Données démographiques
Population : 16,6 millions d’habitants (2019, ONU)
Densité : 12,9 habitants/km² (2019)
Croissance démographique : 3 % (2019)
Espérance de vie : 53,7 ans (2019)
Taux d’alphabétisation des adultes (15 ans et plus) : 40,2 % (2019)
Religions : Islam (55 %), christianisme et animisme (45 %)
Indice de développement humain : 190e sur 191 pays (2021)
Sur le plan sécuritaire
Terrorisme
Le groupe Boko Haram est toujours actif dans la région du Lac Tchad ainsi que dans les autres pays riverains (Nigéria, Niger et Cameroun). Il mène régulièrement des actions de prédation (aux abords du Lac et sur les îles).
NB : Il est fortement recommandé d’observer beaucoup de prudence dans les nécessités de déplacements interurbains dans le pays.
Malgré l’adoption par les autorités tchadiennes de mesures fortes pour renforcer la sécurité (mise en place de nombreux contrôles, multiplication des patrouilles, actions militaires dans la région du Lac), le risque sécuritaire existe aussi bien à N’Djamena que dans les autres villes du pays.
De ce fait, il fortement recommandé d’être fortement prudent en se rendant dans des lieux très fréquentés tels que les marchés.
Délinquance
La délinquance de droit commun (vols, agressions, cambriolages, parfois avec violences) est en hausse régulière dans la capitale depuis quelques années. Il convient de se tenir informé régulièrement de son évolution Le port d’armes à feu ou d’armes blanches est fréquent, c’est pour cela qu’il est conseiller d’éviter :
Risques liés aux transports
Malgré des travaux d’aménagement des infrastructures, l’usage des voies de communication terrestres reste difficile sur l’ensemble du territoire (à l’exception de N’Djamena et de certaines villes secondaires dont les principales artères sont bitumées).
Le code de la route étant très peu respecté, la plus grande vigilance s’impose dans la conduite automobile, en ville comme lors des trajets interurbains. A l’extérieur de la capitale et des villes secondaires, le réseau est essentiellement composé de routes en mauvais état ou de pistes, souvent impraticables pendant la saison des pluies (de mai à octobre), notamment dans le sud du pays. Au nord, les quelques pistes à usage commercial ou logistique (tronçons Libye-OuniangaKebir ; Faya-Largeau-N’Djamena ; Faya-Largeau ; Fada –Abéché) sont en mauvais état et la présence de mines résiduelles constitue un danger important.
Les coupeurs de route sont toujours actifs. Armés, potentiellement très violents et bien organisés, leurs agressions peuvent aller jusqu’à l’enlèvement de leurs victimes.
Conditions de déplacement dans les régions
L’intégralité du territoire connait des défis sécuritaires et les déplacements, qui présentent un risque, doivent être limités au strict nécessaire, et préparés avec soin. La voie aérienne doit être privilégiée dans toute la mesure du possible. En cas de voyage par voie terrestre, se déplacer uniquement de jour, tout déplacement nocturne étant à proscrire.
Quel que soit le mode de déplacement, il est nécessaire de respecter les recommandations suivantes :
- faire connaître à des personnes de confiance les dates, horaires, parcours, destination et conditions du déplacement ;
- communiquer au moins un numéro de téléphone pour pouvoir être joint en permanence ;
- préparer son déplacement en établissant des contacts préalables avec des interlocuteurs connaissant la région ;
- se faire connaître à l’arrivée auprès des autorités locales ;
- prévoir un hébergement sur des sites sécurisés.
En cas de déplacement par voie terrestre, veiller en outre à :
- se renseigner sur l’état des routes et sur les conditions de sécurité sur le parcours et sur le lieu de destination ;
- s’équiper : pièces de rechange, réserves de carburant, matériels de communication adaptés (téléphones satellitaires), kit médical d’urgence, nourriture, eau, etc.
Les déplacements en région sont fortement déconseillés aux enfants mineurs et aux personnes âgées. Une bonne condition physique est nécessaire.
Régions fortement déconseillées
Province du Tibesti, province de l’Ennedi et la province du Borkou
Des opérations militaires sont régulièrement menées dans ces zones frontalières de la Libye, depuis août 2018, en vue de contrôler les incursions armées de groupes rebelles. S’y ajoutent de nombreux trafics transfrontaliers, la présence de mines et le développement de sites d’orpaillage illégal. Les déplacements dans ces zones (hormis Bardaï) sont déconseillés.
Lac Tchad
Cette région, qui fait l’objet d’attaques régulières de Boko Haram, est formellement déconseillée (hormis la ville de Bol). Des opérations militaires y sont régulièrement conduites par l’armée tchadienne.
Zones frontalières
En raison de l’incursion potentielle de groupes armés et d’opérations militaires, les zones frontalières avec les pays voisins sont formellement déconseillées. La frontière avec la Libye est actuellement fermée, et toute la zone frontalière a été déclarée « zone d’opérations militaires » en janvier 2017. Il en est de même de certaines zones du Lac Tchad depuis 2020. L’insécurité dans l’est du Tchad (frontière avec la province soudanaise du Darfour) reste un sujet de préoccupation. Au sud, la situation sécuritaire dégradée en République centrafricaine peut entraîner des mouvements de groupes armés dans la zone frontalière et la présence militaire tchadienne y a été renforcée. Le sud-ouest du Tchad (frontière avec le Cameroun) est fortement touché par le phénomène des enlèvements contre rançons.
Les affrontements intercommunautaires qui surviennent sporadiquement dans les zones frontalières du Soudan et du Cameroun entraînent des afflux importants de réfugiés vers le territoire tchadien.
Régions déconseillées sauf raison impérative
La ville de Bardaï, chef-lieu de la région du Tibesti, les villes de Fada et Amdjarass dans l’Ennedi (Ouest et est), la ville de Bongor dans la région de Mayo Kebbi Est, la ville d’Abéché dans le Ouaddaï ainsi que la ville de Bol dans la région du Lac font l’objet d’une attention particulière de la part des forces de sécurité tchadiennes. Compte tenu de la dangerosité des voies d’accès terrestres (présence de mines au nord du pays notamment), il est recommandé de s’y rendre exclusivement par voie aérienne.
Les déplacements dans les provinces du Borkou et du Wadi Fira sont déconseillés sauf raison impérative.
Les provinces du nord, aux territoires immenses, sont très difficiles à sécuriser et abritent divers trafics. Dans le Borkou, la présence de très nombreuses mines résiduelles constitue un danger supplémentaire lors des déplacements.
Outre les éléments relatifs aux conditions de sécurité, cette zone reste très difficile d’accès et dépourvue de toute infrastructure, notamment sanitaire. Elle est située dans une des régions les plus chaudes du monde, notamment à partir du mois de février-mars (les températures, en journée, peuvent atteindre 50°).
Entre décembre et fin février, il peut y avoir des vents de sable qui perturbent l’orientation et compliquent les interventions des secours.
Recommandations générales
Il est recommandé de :
Activités sportives à risque
La baignade dans les fleuves (Chari ou Logone) est non seulement déconseillée en raison des risques de bilharziose (cf. onglet santé), mais également interdite à N’Djamena. Dans le contexte de la lutte contre Boko Haram, le fleuve fait en effet l’objet d’une stricte surveillance.
Visas
L’accès au territoire tchadien n’est pas subordonné à l’apposition d’un visa. En effet, dans le cadre de la CENSAD, mais aussi de la mise en œuvre du G5 Sahel, le Burkina Faso et le Tchad ont réciproquement exempté leurs populations respectives de visa d’entrée de part et d’autre.
Contrôles
Il est impératif de se munir de son passeport lors des déplacements interurbains. Pour les déplacements professionnels, un ordre de mission est fortement recommandé.
Recommandations pour la santé
Consulter son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales avant le départ pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Réseaux de communication
Le réseau téléphonique fonctionne correctement, grâce à deux opérateurs principaux : Moov Africa (anciennement Tigo) et Airtel.
Les connexions internet sont en revanche plus aléatoires, y compris dans les grands hôtels de la capitale. Les abonnements sont assez onéreux (compter 20.000 FCFA par mois pour une connexion de qualité).