I.1. Données générales
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Premier Ministre chef du gouvernement | |
Ministre des affaires étrangères | |
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| 17 844 762 habitants (2023) |
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Produit intérieur Brut (PIB) | 13,83 milliards USD (2024) |
Indice de Développement Humain (IDH) | 187è sur 189 en 2020 selon PNUD |
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I.2. Situation intérieure
a. Actualité politique
Le pays a connu une période de transition politique, après le décès le 20 avril 2021 sur le champ de bataille du Président Idriss Déby ITNO suite à l’incursion du groupe rebelle le front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT).
Ainsi, après trois années de transition dirigée par le Général d’Armée MahamatIdriss Déby ITNO, celui-ci organise une élection présidentielle le 6 mai 2024 à laquelle il est proclamé vainqueur pour un mandat de cinq (05) ans.
b. Economie
Le Tchad est la cinquième économie de la CEMAC (12 % du PIB total) derrière le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Congo. Economie initialement basée sur l’agriculture (43%), le Tchad est devenu depuis 2003, dépendant de la rente pétrolière soit 20 % du PIB et plus de 80 % des exportations de biens en 2019. La crise pétrolière (2014-2016) a augmenté la dette extérieure du pays qui a demandé, en janvier 2021, une restructuration de sa dette. En 2023, plus d’un million de réfugiés soudanais se sont retrouvés sur le territoire tchadien. De plus, de milliers de personnes sont menacées par l’insécurité alimentaire du fait des inondations récentes. Le secteur tertiaire (banques, commerce, télécommunications) représentent environ 40 % du PIB. Un accent est mis ces dernières années sur d’autres secteurs productifs notamment l’intensification de l’agriculture, l’élevage, les ressources fauniques et halieutiques, le coton (173 000 tonnes en 2019), etc. afin de diversifier l’économie. Une perspective de croissance estimée à 4,1% est attendue en 2023.
I.3. Politique étrangère
Le Tchad une politique étrangère d’ouverture et de diversification des partenaires. Il est présent dans les organisations internationales, régionales et sous-régionales (UA, CEMAC, CEEAC, CEN-SAD, G5 Sahel, Bassin du lac Tchad, OCI, etc.). Le Tchad a assuré la présidence de l’UA en 2016 et assure actuellement la présidence de la Commission de l’UA. Il est membre observateur à la CEDEAO. Le pays entretient des relations bilatérales avec plusieurs pays ; une trentaine d’ambassades y sont accréditées ; il possède actuellement 36 ambassades et 13 consulats à l’étranger.
II. COOPERATION AVEC LE BURKINA FASO
II.1. Aperçu général
a. Date d’établissement des relations diplomatiques
Le Burkina Faso et la République du Tchad ont établi leurs relations diplomatiques au lendemain de leur indépendance. Ces relations se sont bonifiées au fil des ans, avant d’amorcer un tournant historique, le 29 mars 2005, à travers la signature de l’Accord-cadre de Coopération qui institue une Commission Mixte de coopération entre les deux pays.
b. Représentations diplomatiques
Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena (République du Tchad) et ayant juridiction sur la RCA et le Soudan du sud.
c. Ambassadeur en poste (date de présentation des Lettres de créance)
Son Excellence Monsieur Boukaré ZOUNGRANA qui a présenté ses Lettres de créance le 23 juillet 2024.
d. Données sur les diasporas respectives
Le Burkina Faso dispose d’une forte diaspora au Tchad, estimée à trois mille (3 000) Burkinabè exerçant dans divers domaines. Une centaine de cadres burkinabè sont employés dans le système des NU, dans des ONG internationales et dans les projets du gouvernement tchadien. Le grand nombre de Burkinabè exerce dans le secteur informel et le petit commerce. On enregistre également des saisonniers qui, pendant la saison pluvieuse retournent dans leurs villages d’origines du Burkina Faso pour les activités agricoles.
e. Domaines de coopération
• Accords signés
Le Tchad et Burkina Faso ont signé des accords dans plusieurs domaines.
1. L’Accord-cadre de coopération entre le Burkina Faso et le Tchad, le 25 mars 2005 à Ouagadougou ;
2. Protocole d’accord de coopération entre le ministère des affaires Etrangères et de la Coopération Régionale du Burkina Faso et le Ministère des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine de la République du Tchad, signé le 29 mars 2005 à Ouagadougou ;
3. Accord de coopération entre le Burkina Faso et le Tchad dans le domaine de l’Agriculture, signé le 31 août 2015 à N’Djamena ;
4. Accord de coopération culturelle entre le Burkina Faso et le Tchad, signé le 31 août 2015 à N’Djamena ;
5. Protocole d’accord de coopération entre le Burkina Faso et le Tchad dans le domaine de l’eau, signé le 31 août 2015 à N’Djamena ;
6. Accord entre le Burkina Faso et le Tchad concernant la promotion et la protection réciproque des investissements, signé le 18 mai 2001 à Bruxelles en Belgique ;
7. Accord de coopération dans le domaine du tourisme entre le Burkina Faso et le Tchad, signé le 31 août 2015 à N’Djamena ;
8. Accord de coopération entre le Burkina Faso et le Tchad dans le domaine du travail et de la sécurité sociale, signé le 31 août 2015 à N’Djamena.
• Accords en négociation
Dans le cadre de la Commission Mixte qui était prévue en octobre 2019, des projets d’accord avaient été échangés entre les deux pays. Il s’agit de :
1. Projet d’accord relatif au transport aérien ;
2. Projet d’accord de coopération technique dans le domaine de la santé ;
3. Projet d’accord dans le domaine de la protection civile ;
4. Projet d’accord dans les domaines de la jeunesse et des sports ;
5. Projet d’accord sur l’échange de renseignements en matière fiscale ;
6. Projet d’accord de coopération militaire ;
7. Projet d’accord dans le domaine de la santé animale ;
8. Accord de coopération dans le domaine de la sécurité ;
9. Projet d’accord de coopération En matière d’Education de Base Formelle et d’Education non formelle ;
10. Projet d’accord dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation ;
11. Projet d’accord dans le domaine de la formation professionnelle
12. Projet d’accord dans le domaine de la promotion de la femme, de la jeune fille et du genre ;
13. Projet d’accord dans le domaine de la promotion de la jeunesse et de l’emploi ;
14. Projet d’accord dans le domaine de la pêche et la pisciculture, de la protection des forêts et de la lutte contre la désertification.
• Commissions mixtes
L’Accord-cadre de coopération entre la République du Tchad et le Burkina Faso a institué une Commission Mixte de coopération entre les deux pays. La première Commission Mixte s’est tenue les 30 et 31 août 2015 à N’Djamena en République du Tchad. La deuxième Commission programmée en octobre 2019, n’a pu se tenir.
Un comité de suivi a également été mis en place mais n’a pu se réunir depuis 2015.
II.2. Visites officielles
a.
Visites des Autorités Burkinabè au Tchad
– 25 et 26 juillet 2015 : visite du Président de la Transition, SEM Michel KAFANDO à N’Djamena;
– 15 et 16 mars 2019 : SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président en exercice du CILSS, a pris part, à N’Djamena, au Salon Africain de l’Agriculture (SAFAGRI, 1ère édition) ;
– 15 et 16 février 2021 : le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE a pris part, à N’Djamena, au 7ème sommet ordinaire de la conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel ;
– 23 avril 2021 : le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE a pris part, à N’Djamena, aux obsèques officielles du président Idriss DébyITNO.
b. Visites des Autorités tchadiennes au Burkina Faso
– 21 janvier 2016 : visite à Ouagadougou du Président tchadien, Idriss DébyITNO, dans le cadre des attaques terroristes ;
– 13 décembre 2018 : visite du Président tchadien, Idriss Déby ITNO, dans le cadre du cinquantenaire du 2IE ;
– 5 février 2019 : le Président Idriss Déby ITNO a pris part à la 5ème session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel à Ouagadougou.
II.3. Perspectives
Au regard des liens séculaires ainsi que de la bonne relation de coopération qui existe entre les deux Etats, il est souhaitable d’entretenir cette flamme pour le développement économique, social et culturel de nos populations. Pour tout cela, il faudra davantage dynamiser la grande commission mixte de coopération ainsi que le comité de suivi des accords qui existent.
A court terme, il peut être nécessaire d’intensifier la coopération en matière sécuritaire avec la Tchad au regard de son expérience dans la lutte contre l’insécurité et surtout la lutte contre le terrorisme.
Aspects de coopération entre le Burkina Faso et la République Centrafricaine
I. PRESENTATION DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
I.1. Données générales
| République Centrafricaine |
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| Faustin Archange TOUADERA |
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Ministre des affaires étrangères | Madame Sylvie BAIPO-TEMON |
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| 6 100 000 habitants (2023) |
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Produit intérieur Brut (PIB) | 2 560 000 000 dollars USD (2023) |
Indice de Développement Humain (IDH) | |
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| 13 août 1960 : Fête de l’Indépendance 1er décembre 1958 : Proclamation de la République Centrafricaine |
I.2. Situation intérieure
a. Actualité politique
Le pays est nouvellement sorti d’une longue série de crises politico-militaires avec la signature de l’accord de Khartoum intervenue le 6 février 2019. Avec la réélection du Président Faustin Archange-TOUADERA en janvier 2021, le processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) connait une avancée mais des difficultés demeurent. Le dialogue de réconciliation nationale ouvert en mars 2022 s’est déroulé sans de véritables avancées ; l’opposition et les leaders des groupes armés ayant boycotté ledit dialogue.
b. Economie
L’économe centrafricaine connait une croissance de 4,8% en 2019. En 2020, elle a chuté à 0% du fait du COVID 19. En 2024, elle est estimée à 2,3%. Le rebond de la croissance proviendrait de l’achèvement des projets énergétiques et de la reprise des activités agricoles et minières. L’inflation se situait à 5,6 % en 2023. Du côté de l’offre, la dynamique positive du secteur agricole a empêché l’économie d’entrer en récession, et les secteurs de la foresterie et des télécommunications se sont révélés plus résilients que prévu. En 2023, le taux d’extrême pauvreté était à 67,5%, soit environ 5 millions de personnes. Le budget 2023 de la République Centrafricaine est estimé à hauteur de 280 milliards de F CFA.
La République Centrafricaine est exposée à un risque élevé de surendettement en raison de sa grande vulnérabilité aux chocs extérieurs et du risque de change lié au niveau élevé de sa dette extérieure. L’encours de la dette publique s’élevait à 898 milliards de francs CFA. La reprise économique et la mise en œuvre de grands projets structurants dans le cadre du Plan national de relèvement et de la consolidation de la paix en RCA devraient être financées par des ressources fiscales, l’aide internationale et la dette publique.
I.3. Politique étrangère
La RCA est membre de plusieurs organisations sous régionales, régionales et internationales. On peut citer entre autres la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), l’Union Africaine (UA), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), etc. Le pays bénéficie du soutien des pays membres de la CEEAC qui ont signé « une feuille de route pour la paix et la réconciliation en RCA » en juillet 2017, à Libreville. Il a également intensifiésa coopération bilatérale avec la Russie et bénéficie actuellement du soutien multiforme de ce pays et principalement en matière de sécurité avec l’envoi de matériels militaires et d’instructeurs russes.
La coopération avec la France, ancienne puissance coloniale, connait des tensions suite à la montée du sentiment anti-politique française dont Paris qualifie de téléguidé par la Russie. La France a ainsi gelé en 2021 son aide budgétaire et suspendu sa coopération militaire avec la Centrafrique. Toutefois, elle continue de contribuer à hauteur d’une centaine de militaires à la mission européenne EUTM-RCA, qui en mobilise près de 200 pour former les FACA. Aussi une dizaine de militaires français participent à la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique, la MINUSCA, qui y dispose de 12 000 casques bleus.
II. COOPERATION AVEC LE BURKINA FASO
II.1. Aperçu général
a. Date d’établissement des relations diplomatiques
La RCA relève de la juridiction de N’Djamena dont l’Ambassade a été ouverte en 2014. En 2018, un accord d’agrément avait été obtenu mais l’Ambassadeur n’a pas pu présenter ses lettres de créance, sa mission étant arrivée à terme.
Il faut noter la signature, le 8 novembre 2016 à Ouagadougou, d’un accord carde de coopération entre le Gouvernement burkinabè et le Gouvernement la république Centrafricaine.
b. Représentations diplomatiques (Ambassade, Consulat général et Consulat honoraire)
Le Burkina Faso dispose d’un consulat honoraire à Bangui ouvert suivant décret n°2018-1046/PRES/PM/MAEC/MINEFID du 22 novembre 2018 et relevant de la juridiction de l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena.
Monsieur Boukaré SALAMBORE est le consul honoraire du Burkina Faso depuis l’ouverture du consulat.
c. Ambassadeur en poste (date de présentation des Lettres de créance)
Le processus est enclenché en vue de l’obtention de l’agrément pour la nomination de SEM Boukaré ZOUNGRANA en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la RCA avec pour résidence N’Djamena en République du Tchad.
d. Données sur les diasporas respectives
La diaspora burkinabè en RCA forme une communauté forte d’environ 500 personnes œuvrant dans le maintien de la paix, la représentation de l’UA en RCA, l’humanitaire, le système des NU, les OI, les multinationales et entreprises privées du secteur minier.
La communauté centrafricaine au Burkina Faso est estimée à 600 personnes avec environ 400 étudiants dans les universités et écoles professionnelles.
e. Domaines de coopération
Des domaines de coopération formelle ne sont pas encore retenus mais on note la coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle ainsi que des mines. Ainsi, plusieurs étudiants suivent des formations au Burkina Faso (ENAM, ENAREF, Universités et instituts, 2IE, etc.) et des Burkinabè travaillent dans des sites miniers en RCA. Il est prévu la dynamisation de la coopération bilatérale entre les deux pays dans les domaines suivants :
– Élevage
– Éducation / Enseignement
– Recherche scientifique et technique
– Santé
– Hydraulique
– Artisanat
– Agriculture
– Transport
– Mines
– Culture
– Formation professionnelle
– Protection de l’Environnement
– Tourisme
– Sport.
• Accords signés :
– Accord-cadre de coopération signé le 8 novembre 2016 à Ouagadougou entre le Gouvernement Burkinabè et celui de la République Centrafricaine.
– Accord relatif au transport aérien entre le Burkina Faso et la République Centrafricaine signé le 04 août 2004 à Ouagadougou, mais pas encore entré en vigueur. La RCA attendant l’accomplissement de formalités constitutionnelles de la part du Burkina Faso.
• Accords en négociation
Pas d’accord en négociation.
• Commissions mixtes
Il n’y a pas eu de commission mixte entre les deux pays.
II.2. Visites officielles
a. Visites des Autorités Burkinabè en RCA :
Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a conduit une délégation à Bangui du 12 au 14 août 2024, dans le cadre de la promotion de la candidature de Monsieur François-Xavier SALAMBANGA, au poste de Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA)
b. Visites des Autorités centrafricaines au Burkina Faso :
– SEM François BOZIZE Président de la République et sa délégation ont effectué une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso en février 2004.
– SEM Michel DJOTODIA, Président de transition, a effectué une visite au Burkina Faso, le 15 juillet 2013 dans le cadre de la résolution de la crise en Centrafrique.
– SEM Monsieur Faustin-Archange TOUADERA, Président de la République, a effectué une visite privée au Burkina Faso, le 10 juin 2020.
II.3. Perspectives
Lors de la visite de travail du Président centrafricain, SEM Faustin Archange TOUADERA, à Ouagadougou en 2020, les deux Chefs d’Etat ont décidé du renforcement de la coopération bilatérale entre la République Centrafricaine et le Burkina Faso conformément à l’accord-cadre de coopération, signé le 08 Novembre 2016 dans les domaines ci-dessus cités.
I. PRESENTATION DU SOUDAN DU SUD
I.1. Données générales
| République du Soudan du sud |
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| RIEK MACHAR 1er vice-président |
Ministre des affaires étrangères | |
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| 12 546 351 habitants (2023) |
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Produit intérieur Brut (PIB) | |
Indice de Développement Humain (IDH) | |
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I.2. Situation intérieure
a. Actualité politique
Jeune Etat constitué en 2011, le pays traverse depuis 2013 une série de conflits meurtriers qui entravent sa cohésion sociale et l’essor de son développement. Un accord de paix a été signé en août 2015 mais cet accord a volé en éclat en juillet 2016.
Le 12 septembre 2018, les belligérants se sont encore accordés pour le respect des termes de l’Accord de paix de 2015, sous l’égide de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et grâce aux parrainages du Soudan et de l’Ouganda.
Le pays est soutenu par la Troïka (USA, Royaume Uni et Norvège). Le Soudan du sud a formé un gouvernement d’union nationale en 2020 et son armée unifiée en avril 2022. Le pays s’intègre peu à peu dans les organisations sous régionales.
b. Economie
L’économie du soudan du sud est qualifiée d’embryonnaire car largement tributaire des donateurs extérieurs. Bien que pays producteur de pétrole, l’économie du pays est fragilisée par le long conflit, la volatilité du prix du pétrole, et reste vulnérable aux calamités climatiques. En 2012, le pétrole représentait plus de 95% des revenus de l’Etat. Le pays a connu la récession pendant 4 ans avant que l’économie ne reparte à la hausse en 2019. La dette extérieure du Soudan du sud est élevée (34%) et les recettes fiscales sont dérisoires.
I.3. Politique étrangère
Le Soudan du Sud a été admis aux Nations Unies le 14 juillet 2011. Il a également intégré certaines organisations continentales et régionales notamment l’Union Africaine (15 août 2011) l’Initiative du Bassin du Nil (août 2013), au Fonds Monétaire International (FMI), à la Banque Mondiale. Le pays bénéficie du soutien des USA et de la Troïka (USA, Royaume Uni et Norvège) ainsi que d’autres pays de la sous-région (Ouganda, Soudan, Kenya, Ethiopie).
II. COOPERATION AVEC LE BURKINA FASO
II.1. Aperçu général
a. Date d’établissement des relations diplomatiques
Non disponible
b. Représentations diplomatiques (Ambassade, Consulat général et Consulat honoraire)
L’Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena (République du Tchad) a juridiction sur le Soudan du sud. Les autorités sud soudanaises avaient donné leur accord pour la présentation des Lettres de créance, malheureusement cela n’a pu se faire suite au décès en juin 2019 de l’Ambassadeur.
c. Ambassadeur en poste (date de présentation des Lettres de créance)
Le processus est enclenché en vue de l’obtention de l’agrément pour la nomination de SEM Boukaré ZOUNGRANA en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Soudan Sud avec résidence à N’Djamena en République du Tchad.
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d. Données sur les diasporas respectives
L’Ambassade ne dispose pas pour le moment de données sur la diaspora au Soudan du sud.
e. Domaines de coopération
Les domaines de coopération sont encore en prospection au niveau de l’Ambassade.
• Accords signés
Néant
• Accords en négociation
Il n’ya pas encore d’accord formel entre nos deux pays.
Aucune commission Mixte n’a été initiée entre les deux pays
II.2. Visites officielles
a. Visites des Autorités Burkinabè au Soudan du Sud
Néant
b. Visites des Autorités du Soudan du Sud au Burkina Faso
Néant
II.3. Perspectives
L’Ambassade envisage une mission consulaire au Soudan du sud afin de s’entretenir avec les autorités du pays et surtout rencontrer la diaspora burkinabè vivant dans le pays. Il peut être envisagé la nomination d’un consul honoraire pour prendre en compte les intérêts des burkinabè qui y vivent.